Undead

« Extrapolation d’un devenir mort, il n’y a plus d’épisode pilote, un objet effacé dans l’oubli de l’éternel recommencement. Un leitmotiv perpétuel qui gravite autour d’une supernova dont le futur immédiat est l’effondrement sur elle petit à petit pour finir par ré-agir en milliards de particules de lumières aveuglantes et sombres. Les membres fantômes des corps mucines se dilatent sous reflet stroboscopique de ses particules. L’écho de la voix frappe un cône de lumière passé qui n’a pas encore de futur. L’envoûtement se finira par un baiser sur chacun des photons dont l’éclat étanche la soit des anges déchus de Bela Lugosi à Leatheface. Une naine blanche fera son apparition. Comme le résidu d’une étoile éteinte. Sa dégénérescence crée une masse critique que les amplis déchirent en contraction et dilatation. La respiration ultime, autour du temps la marque sur son corps d’étoile. Morte d’un tatouage qui creuse le sillon vierge d’espace. Le dernier souffle fige un cristal, éblouissant l’univers d’une énergie mate qui vient colorer les parties illimitées de l’univers dans lequel elle danse une ronde épileptique dont l’ellipse se perd dans sa mémoire infinie. »

JP

Extrait de la publication monographique I GOT THE, 2007.